Mercredi 21 Juin/ Uluru

Publié le par Maël

Enfin nous le voyons : Uluru en langue aborigène, Ayers Rock en Anglais. Les photos n’ont pas menti, le monolithe est imposant et majestueux. Nous trouvons qu’il est calme et remplie de force. Mais l’instant d’après, il nous semble qu’il pourrait se réveiller d’un coup et se mettre à avancer. Pour commencer nous nous rendons au centre culturel aborigène pour en apprendre davantage sur les croyances des aborigènes. Parce qu’Uluru appartient aux aborigènes même s’ils ont concédé un bail de 99 ans aux autorités australiennes. Ils travaillent de paire pour la préservation d’Uluru. Les Ananga suivent la Tjukurpa qui se transmet de façon orale. Sorte de Bible, elle contient les principes moraux, religieux, culturels que doit suivre tout aborigène dans sa vie quotidienne. Lieu sacré, Uluru ne peut être gravi. Ou du moins, les aborigènes ne souhaitent pas que nous y montions par croyance religieuse mais aussi pour une question de sécurité. Comment expliquer alors la présence d’une rampe qui permet d’y accéder ? D’un côté, les panneaux qui nous intiment de ne pas escalader le rocher et de l’autre, les indications qui précisent que l’ascension d’Uluru est ouverte. Le débat est ouvert. Si nous trouvons l’interdiction de photographier certains lieux parce que sacrés (il s’agit d’un rocher après tout) quelque peu ridicule, nous choisissons de respecter le souhait des aborigènes et de ne pas entreprendre l’escalade du rocher.
A la place, nous faisons deux petites marches de quelques kilomètres : la Mala walk et la Mutitjulu Walk qui conduit à un trou d’eau permanent. Les explications qui sont données sont toutes aborigènes et sont donc empreintes d’un fort sens religieux. Tout fait référence au dreamtime, temps où les esprits, sous forme d’animaux, sont venus sur terre pour créer ce qui existe de nos jours. Aucune explication scientifique se référant à des phénomènes géologiques n’est fournie.

Publié dans AUSTRALIA

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