5 août/ Chichen Itza

Publié le par Maël

Nous pensions laisser nos bagages à la gare routière mais les tarifs de la consigne sont tellement prohibitifs que nous y renonçons. Nous rebroussons alors chemin pour laisser nos sacs à l’auberge de jeunesse. Et contre toute attente, la réceptionniste qui nous paraissait si sympathique n’oublie pas de nous facturer grassement ce service. Il semblerait que le Business passe ici avant tout. Nous repartons plus léger vers la gare en accélérant le pas pour ne pas rater notre bus. Le contrôleur nous indique le mauvais bus et ce n’est que quand un jeune homme vient nous déloger que nous nous rendons compte que nous ne sommes pas installés dans le bon bus. Heureusement que le nôtre n’était pas encore parti !!
Nous nous laissons attendrir par le film qui est diffusé et c’est à regret que nous arrivons à Chichen Itza, ratant ainsi les 10 dernières minutes de Cindarella Man.
Nous n’avons jamais vu autant de monde sur un site archéologique. La proximité de Chichen Itza avec Cancun explique certainement la chose. Nous devons même faire la queue pour entrer sur le site et c’est munis d’un petit bracelet que nous pénétrons dans l’univers maya. En voyant la pyramide principale, nous restons bouche bée : c’est la réplique exacte des pyramides telle qu’on les imagine dans notre esprit. La pyramide (toujours la même) que l’on a pu voir dans nos livres d’enfant ou dans des films. Nous n’en avons pas vu ailleurs mais là, à Chichen Itza, nous l’avons trouvée. Grandiose !! Elle est parfaite, dans ses proportions, dans sa stature. Mais il fait chaud, très chaud et nous ne sommes pas habitués à cette chaleur torride d’autant que le temps couvert est extrêmement lourd. Nous sommes obligés de faire une pause pour ne pas risquer un malaise. Nous sommes indignés par le prix d’une bouteille d’eau. Des prix pour américain riche, à coup sûr. Honteux quand on sait la chaleur terrible qui règne sur place.
Nous reprenons le même bus où nous sommes quasiment les seuls à bord. Nous sommes contents de visionner à nouveau le même film qu’à l’aller. Mais l’histoire se répète puisque nous arrivons avant la fin (malgré les embouteillages) et ratons une fois de plus le dénouement du film. C’est vraiment très agaçant !!
Il est tard lorsque nous arrivons à Cancun mais nous ne souhaitons pas dormir une nuit de plus ici.  Nous sommes tous unanimes pour dire qu’il faut se rapprocher de la mer et s’y installer pour quelques jours de détente. Après d’innombrables discussions sur le choix de l’endroit, nous avons opté pour Isla Mujeres, du moins dans un premier temps. Etre sur une île nous tentait assez et l’on sait qu’elle est beaucoup moins touristique que la côte. Mais nous ne sommes pas certains d’avoir le temps d’attraper le dernier bateau. Pour gagner du temps, nous privilégions le taxi au bus et après avoir récupéré nos bagages à l’hôtel, filons vers l’embarcadère. C’est là que l’un de nous fait sa première chute en ayant son sac sur le dos. Pour trois fois moins, nous avons en général droit à des faux pleurnichements qui n’en finissent pas, mais là, rien du tout et pourtant la chute bien que légère, a du quand même lui faire mal. Nous prenons le sac de Sarah, le temps qu’elle se remette et hélons un taxi. En fait, il y a des départs de bateau tard dans la nuit  et nous avons même le temps d’acheter à manger avant de monter à bord. Par contre, les lignes téléphoniques de l’île étant perturbées, il ne nous a pas été possible de réserver quoi que ce soit. Là, il faudra que la chance soit avec nous parce qu’il sera 21 heures lorsque nous arriverons. Après une heure de traversée, nos Mac Do engloutis, nous prenons un taxi en lui expliquant notre problème : nous n’avons pas encore d’hôtel. A ce moment, il ne se doute pas qu’il est parti pour une longue course en notre compagnie, allant d’un hôtel à l’autre. A la fin, j’ai bien cru que nous n’y arriverions pas. Entre les hôtels trop chers (parce qu’en plus on veut être près de la mer) et les hôtels délabrés (parce que pour une fois, on a envie d’un certain standing), nous passons un temps certain avant de trouver la perle rare. C’est notre chauffeur de taxi qui nous l’indique. Hôtel qui s’apparente à un trois étoiles, en face de la mer, avec une grande chambre climatisée pour nous 4. Nous nous débarrassons de nos sacs, enfilons maillot de bain et courrons à la mer pour une petite baignade nocturne : délicieux !!

Publié dans MEXICO

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